Les ONG et associations écologiques
Des acteurs engagés pour un numérique responsable
Face à l’empreinte écologique croissante du numérique, de nombreuses ONG et associations écologistes se mobilisent pour documenter, dénoncer et proposer des solutions alternatives. Leur rôle est essentiel dans cette controverse, car elles apportent une expertise indépendante, sensibilisent le grand public et font pression sur les gouvernements et les entreprises pour encadrer les pratiques du secteur numérique.

GreenIT.fr : une expertise sur l’impact du numérique
GreenIT.fr est un collectif de professionnels et d’experts spécialisés dans l’évaluation de l’impact environnemental du numérique. À travers des études et des publications, ils analysent la consommation énergétique des infrastructures numériques, les émissions de gaz à effet de serre associées aux usages numériques, ainsi que la pollution générée par la fabrication et la fin de vie des équipements électroniques. Leur objectif est de proposer des pratiques plus responsables, notamment à travers le concept de « numérique responsable », qui repose sur l’éco-conception des services numériques, l’optimisation des infrastructures et la réduction des déchets électroniques.

Digital For The Planet : rendre le numérique plus responsable
L’association Digital For The Planet œuvre pour rendre le numérique plus responsable, en abordant trois types de pollution numérique : environnementale, intellectuelle et sociétale. Elle promeut des pratiques durables, éthiques et inclusives dans le domaine numérique, en collaborant avec des citoyens, entreprises et gouvernements. Elle intervient dans la réduction de l’impact environnemental des technologies, lutte contre les dérives sociales en ligne, et soutient la transition numérique pour un avenir plus équitable et durable.

Greenpeace : dénoncer le greenwashing des géants du numérique
Greenpeace s’est positionnée comme l’une des organisations les plus critiques envers les géants du numérique, dénonçant leurs stratégies de greenwashing et leur empreinte carbone massive. Par le biais de rapports et de campagnes médiatiques, l’ONG met en lumière la dépendance des data centers aux énergies fossiles, l’obsolescence programmée des appareils électroniques et le manque de transparence des grandes entreprises du secteur. Par exemple, son rapport « Clicking Clean » analyse l’utilisation des énergies renouvelables par les entreprises du numérique et met en avant les disparités entre les discours environnementaux de ces entreprises et la réalité de leurs pratiques. Greenpeace milite pour une réglementation plus stricte et pour un passage à un numérique alimenté en priorité par des énergies propres.
Un levier de changement face aux défis du numérique
Les ONG et associations écologiques jouent ainsi un rôle central dans la controverse sur la transition écologique à l’épreuve du numérique. En informant les citoyens, en exerçant une pression sur les gouvernements et les entreprises, et en proposant des alternatives concrètes, elles permettent de faire émerger un débat sur la nécessité de repenser nos usages numériques pour qu’ils soient compatibles avec les objectifs de transition écologique.